LX Académie

Une académie juridique

LX Innovation

Un lab d’innovation

Commissaires de justice

Une étude de commissaires de justice

Anciennement Huissiers de justice

Actualités / Un café / Une JP

Quel est le point de départ à prendre en compte pour calculer le délai d’un an pour saisir le Conseil de Prud’hommes en contestation d’un licenciement ?

Voir toutes les actualités

Publié le 06.05.2024

Cour d'appel de Paris, Arrêt du 4 avril 2024, Pôle 6, 8ème Chambre, n° 22/06512

Les faits

Par jugement en date du 17 mai 2022, le Conseil de Prud’hommes d’Evry-Courcouronnes a considéré qu’un salarié avait saisi la juridiction plus de douze mois après la rupture de son contrat de travail, déclarant ses demandes irrecevables.
Il interjette appel contestant la computation retenue.

La décision

La Cour considère qu’en application de l’article L.1471-1 du Code du travail, la date de réception d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception est celle qui est apposée par l’administration de la Poste lors de la remise de la lettre à son destinataire et non celle de la présentation qui figure sur l’avis de réception.
En l’occurrence, la lettre de licenciement a été présentée le 17 février 2018 et a été distribuée au salarié, ainsi qu’en atteste l’avis de réception comportant le cachet de la Poste produit aux débats, le 23 février suivant.
Dès lors, le délai de prescription a commencé à courir à compter du 23 février 2018.
La fin de non-recevoir tirée de la prescription de la demande du salarié est donc rejetée.

A retenir

La Cour d’appel de Paris juge que c’est la date de réception d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception apposée par l’administration de la Poste lors de la remise de la lettre de licenciement à son destinataire qui constitue le point de départ du délai de prescription d’un an pour saisir le Conseil de Prud’hommes.

Publié par

Partager l'actualité

Recevez nos actualités

Autres Un café / Une JP

Voir toutes les Un café / Une JP
Lire la suite

Publié le 10.04.2025

Un café / Une JP

Arrêt de l’exécution provisoire en matière pénale, c’est possible !

Lire la suite

Publié le 07.04.2025

Un café / Une JP

L’appréciation du caractère délaoyal de la preuve par les chambres sociales de la Cour d’appel de Paris

Lire la suite

Publié le 03.04.2025

Un café / Une JP

Incident de production de pièces en cas de recours contre une décision individuelle de l’AMF : il faut saisir la Cour et non son Premier Président