LX Académie

Une académie juridique

LX Innovation

Un lab d’innovation

Commissaires de justice

Une étude de commissaires de justice

Anciennement Huissiers de justice

Actualités / Un café / Une JP

Demande subsidiaire et omission de statuer

Voir toutes les actualités

Publié le 25.04.2024

COUR D'APPEL DE PARIS, PÔLE 5 - CHAMBRE 4 - Arrêt du 27 mars 2024, n° RG 22/00291

Les faits

Une société appelante sollicite devant la Cour, saisie de l’appel d’un jugement rendu par le Tribunal de commerce, la rectification d’une omission de statuer qu’elle reproche au premier juge.

La décision

La Cour rappelle, au visa des articles 4 et 5 du Code de procédure civile, que l’objet du litige est déterminé par les prétentions des parties.
Elle retient par ailleurs qu’en application du principe dispositif le juge ne peut examiner une demande formée à titre subsidiaire qu’après avoir rejeté la demande formée à titre principal.
La juridiction en conclut que le Tribunal, après avoir admis la demande principale de l’appelante, n’était pas tenu d’examiner sa demande subsidiaire.
Elle rejette en conséquence la demande fondée sur la réparation de l’omission de statuer.

A retenir

Une demande formée à titre subsidiaire ne doit être examinée qu’en cas de rejet de la demande formée à titre principal.
La juridiction qui, après avoir accueilli une demande principale, n’examine pas la demande subsidiaire, n’omet pas de statuer au sens de l’article 463 du Code de procédure civile.

Publié par

Natacha GRUAU

Avocate sénior

Partager l'actualité

Recevez nos actualités

Autres Un café / Une JP

Voir toutes les Un café / Une JP
Lire la suite

Publié le 10.04.2025

Un café / Une JP

Arrêt de l’exécution provisoire en matière pénale, c’est possible !

Lire la suite

Publié le 07.04.2025

Un café / Une JP

L’appréciation du caractère délaoyal de la preuve par les chambres sociales de la Cour d’appel de Paris

Lire la suite

Publié le 03.04.2025

Un café / Une JP

Incident de production de pièces en cas de recours contre une décision individuelle de l’AMF : il faut saisir la Cour et non son Premier Président